Bassin de rétention des eaux d'extinction SAUL
Structures Alvéolaires Ultra Légères
Rétention des eaux d'extinction
Il incombe à chaque entreprise de veiller à ce que l'environnement ne subisse aucune atteinte notamment en cas d'incendie . Aussi, elle a intérêt à agir de son propre chef même si elle n'est pas tenue de mettre en oeuvre des mesures de rétention des eaux d'extinction.
Toujours dans une démarche eco responsable l'entreprise MARTIN a fait le choix d'une Structure Alvéolaire Ultra Légère (SAUL).
De quoi est-il question ?
Il est pertinent de mettre en oeuvre des mesures de rétention des eaux d'extinction dans toute entreprise qui utilise ou entrepose des matières liquides ou solides susceptibles de menacer les eaux, soit directement, soit lors d'un incendie. En cas de sinistre, l'entreprise concernée peut ainsi économiser des frais considérables - notamment imputables à l'assainissement du sol, au nettoyage et à la remise en état des canalisations ou aux dommages à la station d'épuration des eaux usées centrale (STEP) - qui ne sont pas toujours pris en charge par les assurances.
Pourquoi des mesures de rétention des eaux d'extinction ?
Les eaux d'extinction qui entrent en contact avec des marchandises entreposées, des décombres d'incendie ou des produits d'incinération sont polluées par diverses substances. En cas de sinistre, même des emballages robustes risquent d'être endommagés et de libérer leur contenu. Les conséquences peuvent être graves si des eaux d'extinction contaminées se répandent dans l'environnement :
- Des poissons et d'autres organismes vivants sont intoxiqués dans les rivières.
- des polluants se déposent dans les sédiments présents au fond des cours d'eau et les polluent durablement.
- Des eaux d'extinction atteignent les eaux souterraines et menacent une ressource d'eau potable.
- Un sol touché par des eaux d'extinction peut devenir un site contaminé.
- La capacité d'épuration de la STEP peut être réduite et son exploitation entravée, ce qui peut engendrer une pollution des eaux superficielles.
De telles atteintes à l'environnement ne peuvent être éliminées qu'à grand frais. C'est pourquoi les entreprises sont tenues par la loi de retenir les eaux d'extinction polluées. Cette exigence a pour but de protéger les eaux superficielles et les stations d'épuration, mais aussi de réduire les coûts des dommages causés par un incendie à l'entreprise et à l'environnement, qui sont à la charge de celui qui les a occasionnés.
Fonctionnement d’une SAUL
Les Structures Alvéolaires Ultra Légères possédant une structure en nid d’abeilles ont d’abord été développées en France dans les années 1980 pour des applications routières telles que la réalisation de remblais allégés. Des expérimentations sur ces remblais ont montré qu’ils laissaient bien circuler l’eau, sans générer de surpression et de soulèvement de ces derniers.
De ce constat est née l’idée d’employer également ces produits pour le stockage des eaux pluviales ou eaux d'extinction.
- CSR : chaussée à structure réservoir
Les Structures Alvéolaires Ultra Légères (SAUL) sont des produits thermoplastiques de forme parallélépipédique qui offrent un taux de vide supérieur à 90%.
Les SAUL présentent plusieurs intérêts :
- Leur taux de vide supérieur à 90% limite le volume et la durée de terrassement
- Leur forte conductivité hydraulique permet un remplissage rapide
- Elles se présentent sous forme de blocs, manu-portables du fait de leur faible poids volumique
- Leur mise en œuvre est ainsi rapide, de l’ordre de 10 mètres cubes par heure et par opérateur
- Outre leur intérêt sur le plan foncier, leur conception modulaire permet de s’adapter aux contraintes topographiques et géotechniques et à l’encombrement du sous-sol
- Selon leur résistance mécanique, elles peuvent être mises en œuvre sous infrastructures routières
- Présentant une inertie chimique vis-à-vis des caractéristiques courantes des eaux pluviales, les SAUL peuvent servir à la conception d’ouvrages d’utilisation des eaux pluviales (arrosage, réserve incendie, etc.).
Les SAUL sont ainsi des produits de stockage des eaux pluviales ou d'extinction particulièrement adaptés aux contraintes foncières en milieu urbain dense (rareté et coût de l’espace).
Leur coût est de l’ordre de 200 à 500 € HT/m3 mis en œuvre selon les contraintes de site.
Source : Extranet.kvu.ch / DTRF / O2D environnement / IFSTTAR